Présentation de Ken Eikyuu

Yo everybody ! Je suis Ken, le reste est écrit sur ma fiche. J'ai aimé, j'aime et j'aimerais One Piece pour toutes ses aventures loufoques.


Nom: Eikyuu

Prénom: Ken

Âge: 22

Membre de quel équipage: Aucun

Rang: Cuisinier

Arme: Faux au reflets bleu océan accompagnée d'une chaîne au bout, avec un manche blanc immaculé entouré de bandages rouge sang. Sous ces éventuels bandages, un extrait de la marque noire arbore ce fourreau et elle devient rouge quand la vie se joue à pile ou face.

Description physique:
Ce jeune homme a une taille et un poids normaux. Il est habile et sa force est au-dessus de la moyenne. Ses yeux sont, par journées claires, vert émeraude ou, par journées pluvieuses, bleu saphir. Il a les cheveux longs, qui sont bleu foncé brillants lorsque la lune est pleine et porte toujours dans ses cheveux une rose bleue sur l’oreille gauche qui ne lui donne pas un air féminin mais plutôt romantique. Il porte habituellement une chemise blanche avec une veste noire par-dessus. Son bas est un long pantalon noir. Parfois il change ses vêtements en portant un kimono blanc ou noir et un bas d’aïkido. Dans le premier cas il porte des chaussures noires et dans le deuxième des getas rouges. Sous ses vêtements, il y a, sur la quasi-totalité de son dos et sur le dessus des bras, un tatouage étrange : une sorte de marque continue noire. Cette marque devient rouge sang quand Ken risque sa vie lors d’un combat. Il porte toujours avec lui un sac noir à l’intérieur duquel il y met beaucoup de choses trouvées, mais ce sac contient presque toujours de la nourriture : souvent du pain, des cerises et une gourde. Il contient également un briquet, ses vêtements de rechange et des bandages. Il est donc assez bien équipé.

Profil psychologique:
Cet adolescent sourit paisiblement la plupart du temps. Il aime bien manger, dormir au pied des arbres ou penser. Il est d’une nature débrouillarde et polyvalente : il a appris de la vie beaucoup de choses et les utilise à bon escient. Il est très calme et pacifique : il réfléchit avant d’agir et agit de façon aimable. Il ne s’énerve que très rarement. Il sait être mature mais agit souvent comme un fanfaron afin de « ne pas perdre sa jeunesse ». Néanmoins, lorsqu’il se bat, son sourire disparaît ainsi que son amabilité mais réfléchit toujours autant. Lorsque son adversaire le pousse dans ses derniers retranchements, il agit de façon instinctive : il ne voit que son adversaire, ne veut que sa perte et ignore les éventuelles blessures. Sa force est « décuplée (son capital de force n’augmente pas, mais comme il se bat « sauvagement », il se déchaîne et, en ne se préoccupant pas de sa défense, il se focalise sur l’attaque et la vitesse, donc est plus dangereux), ses yeux sont rouge sang mais il ne retrouve ses esprits qu’à la fin du combat. Si il a reçu trop de blessures lors de sa « sauvagerie », son organisme se met en « hibernation » (repos guérisseur: il respire très faiblement et donne l’impression d’être mort) jusqu’à ce qu’il puisse bouger (pas de PV en plus, repos mental). Son organisme est donc mitigé entre la bête impitoyable et l’homme réfléchi.

Post RP:
Le vent soufflait sa brise printanière, le soleil éclairait de sa lueur bénéfique les cheveux du voyageur à la rose bleue. Ken sentait ce doux parfum, le parfum de sa belle Kimitsu, ce parfum bénéfique, qui donnait l’impression que la vie est belle, radieuse, ensoleillée et avec elle, c’était toujours le cas. L’adolescent souriait et sifflait un air familier pour lui mais qu’il ne connaissait même pas. Quelle mémoire, mais quelle mémoire ! Il était à la fois intelligent et stupide, bizarre quoi ! Il fanfaronnait en riant et en souriant sur le chemin de terre rouge qu’il suivait depuis longtemps déjà. Seul mais heureux. Il regardait les arbres fleurissant, les oiseaux qui chantaient et… la ville qui était devant lui. C’était la même ville de la dernière fois. Sauf que Kimitsu n’est plus là. Il recherchait un équipage ou une barque mais surtout une carte. Sans carte, c’est difficile de naviguer, surtout lorsqu’on est seul ! Il entra dans la ville, qui était toujours aussi animée avec des clowns plus gentils ! Il soupira en se rappelant ce qui s’était passé il y a longtemps. Il se dirigea vers le camp de la Marine, réfléchissant aux moyens d’y arriver, d’y trouver une carte et de s’en aller avec une barque. Soudainement, il trouva une idée. Il alla donc vers la taverne du coin. La porte, en bois de chêne, grinça légèrement. Sympa le moyen de savoir si quelqu’un entre. Une fois entré, il vit les tables rondes en bois massif sur lesquels s’appuyaient les différentes « canailles » de la ville : certains jouaient au bras de fer, d’autres aux cartes et certains même encore jouaient à « qui picole le plus a gagné le perdant paye les bières »… Quels jeux stupides. Ken s’approcha du tavernier, un vieil homme qui avait atteint le stade des cheveux blancs mais qui était toujours aussi costaud. Ce vieil homme était en train de nettoyer les verres. Pendant qu’un client commandait un verre, l’adolescent regardait la trappe secrète où était contenue l’alcool. Satisfait, il sortit sous l’air étonné du vieux bougre. Une fois à l’air libre, il tourna autour de la taverne pour y trouver finalement un petit accès fermé en bois, qui conduisait sûrement à la salle aux vins. Il s’approcha donc du camp de la Marine et lança plusieurs pierres sur toute l’étendue du camp. Et, croyez-moi, pour attirer l’attention, c’était réussi ! Ils s’énervèrent tous et après quelques « c’est lui », « à l’attaque » et « poursuivez-le », ils le pourchassèrent. Néanmoins, Ken était plus rapide et avait déjà pris la fuite dans la taverne, après quoi il commanda une bouteille de saké. Au moment du « qui va payer » la Marine entrait en défonçant la porte.

-Le voilà!
- Qui va payer?
- Eux.
- Pourquoi? C’est la Marine!
– Hé, les gars vous venez pour moi ?
- Euh… oui.
– Si ils sont venus pour moi, c’est qu’ils payent à ma place.

Sur ces mots, il s’éclipsa sans être vu dans la salle à alcool, vu que les éclats de bouteilles vertes ou transparentes volaient de partout dans la pièce, fracassées par le tavernier sur les têtes des pauvres marins, eux qui essayaient d’expliquer que non, ils n’allaient pas payer parce que Ken est dangereux mais le tavernier, dès qu’il eut entendu les premiers mots, il entrait dans une rage folle. Une fois dans la salle noire et humide, avec les tonneaux géants emplis de toutes sortes d’alcool, Ken s’approcha de l’autre trappe, la défonça et renversa sur le sol les alcools, pour éviter d’être suivis. Une fois sorti, il tendit l’oreille contre la trappe et en effet, il entendit des choses comme « ah, de l’alcool », « je glisse », « maudit soit cet adolescent ». Après avoir entendu cette dernière phrase, il ouvrit la trappe sortit son briquet et mit le feu à l’alcool. Il s’éclipsa au plus vite. Lorsqu’il fut arrivé au port, une gigantesque explosion se fit entendre. Toute la salle avait explosé, et tout le monde alla à l’endroit concerné et les équipages des bateaux mariniers aussi. Ken grimpa donc sur l’un des bateaux, le plus grand. Il était gigantesque et devait servir à transporter les provisions. Le malin descendit donc à la chambre du capitaine. Une salle luxueuse, au milieu de laquelle se tenait une table où se trouvait un pistolet, un sabre, une longue-vue et… une carte! Il prit cette dernière puis descendit vers l’endroit où les provisions étaient, emporta quelques petites choses à manger, puis remonta. Arrivé en haut et en voyant l’équipage qui revenait, il détacha la barque, déversa la bouteille qu’il avait « volé » au tavernier et, bien sûr, prit son briquet. Il alla chercher aussi de la poudre dans la salle d’armes. L’équipage remonta donc et au moment où ils l’avaient vu, logiquement, il y mit le feu, sauta dans sa barque et rama vite fait bien fait. Une fois loin, il se retourna pour voir la belle explosion et le bateau en cendres… mais sa carte a dû tomber : il ne la voit pas ! … Pas grave !

-Kimitsu, mon voyage ne fait que débuter. J’ai encore besoin que tu veilles sur moi et j’irai, loin, très loin, tout ça pour toi. Et je te retrouverai aux cieux. En attendant pense à moi.

Histoire:
Ken ne connaît presque pas son passé mais en a gardé les réflexes. Il ne se souvient d’absolument rien à propos de son enfance et ses souvenirs ne débutent qu’à 14 ans. Précisément… le quatorzième jour du mois de février. Les cerisiers sous lesquels il avait l’habitude de dormir regorgeaient de pétales roses, certaines tombaient par la douce brise qu’apportait ce vent printanier si doux. L’adolescent, qui avait les cheveux courts à cette époque, dormait paisiblement contre le plus grand cerisier de la forêt. Le soleil traversait à peine les branches et la douce lueur éclairait les deux mèches rebelles de Ken. Ce jeune homme fut réveillé par une douce voix de jeune fille. Après avoir entrouvert les yeux, Ken vit une belle jeune fille avec de longs cheveux blancs. Elle, avec son éventail et son kimono, ses yeux noisette, son parfum fleuri, l’air qui dégagé d’elle était si bon et doux… bref, Ken n’avait jamais vu une fille si jolie. Elle s’appelait Kimitsu. Shinseina Kimitsu. Et c’est ainsi que ces deux jeunes gens se connurent. Kimitsu n’hésita pas une seule seconde à loger Ken chez elle. Ils firent plus ample connaissance à l’intérieur d’une cabane non loin d’ici. Elle était orpheline mais ne s’en souciait pas : elle vivait grâce aux cerisiers et à son héritage. Chacun était attiré par l’autre et les pétales dansaient au dehors, toute la journée, et, toute la journée, on pouvait entendre d’innombrables rires venant de cette maisonnette. Ce fut la première fois que Ken souriait. Et, comme c’était le 14 février, les chocolats et la fête ne manquèrent pas. Toute la journée, toute la nuit, ils fêtèrent, fêtèrent et fêtèrent encore, encore et encore et leur joie les tenait éveillés. Et l’on pouvait voir, dans la petite cabane, le soleil levant éclairait les deux jeunes gens, blottis chacun contre l’autre, entourés de boîtes de chocolats vides et de bouteilles de champagne déjà bues. Les pétales dansent, dansent et dansent encore, encore et toujours pour caresser les visages souriants des deux tourtereaux. Chaque jour de cette année fut une véritable joie pour les adolescents.

Chaque jour, chaque heure, chaque seconde… Ken se rappelait de tout. Absolument tout. Le 14 juillet de la même année, ils allèrent sur la place de la ville voisine qui était assez loin en fait. Toute la ville était en fête. L’on pouvait entendre les pétards exploser, les trompettes jouer et les clowns danser. Ils dansaient, mais dansaient bizarrement. Agressivement, avec leurs sourires malicieux et… démoniaques. Ces bouffons de la place arrêtèrent subitement pour menacer de leur fusil tous les habitants, prendre des otages… et leur erreur fut de prendre Kimitsu. Ken n’hésita pas à les trancher nets.Son état était mitigé, enragé mais réfléchi. Les clowns, avec leurs yeux de travers, fusillaient et explosaient l’adolescent, mais toute la place allait être recouverte de sang… le leur. Ils étaient découpés de toutes sortes : décapités, tranchés en rondelles, en blocs, dépecés, rapiécés, tous totalement massacrés. En quelques instants, lui et ses réflexes surhumains avaient tué tout les clowns. Puis, profitant de l’affolement général, Tous deux retournèrent à la cabane. Kimitsu lavait les plaies du mi-démon. Quelque peu troublée par le tatouage rouge, elle vit petit à petit cette marque reprendre un teint noir. Ken se leva soudain et courut au loin. Il voyait le soleil se coucher, la nuit allait débuter. Il entendait les grillons jouer, les chauves-souris crier et les loups hurler. Il avait commis une erreur : celle de vouloir la protéger. Il courut rapidement plusieurs centaines de mètres, pour finalement s’arrêter au port. La pluie tombait sur les cheveux longs et bleus de l’adolescent s’étant assis sur la terre, les pieds dans l’eau, le kimono taché de sang. Il resta longtemps ici, lorsqu’une voix douce se fit entendre. Kimitsu s’assit à coté de lui, et lui expliqua qu’elle ne le détestait pas pour les avoir tués. Elle se blottit doucement contre lui… et finalement s’embrassèrent. Les grillons chantaient et les lucioles dansaient, regardant leur baiser nocturne d’une nuit de pleine lune, nettoyant le passé sanglant du jeune adolescent. L’ange de sa vie… Ce bonheur dura longtemps, mais jamais éternellement…

2 ans après, le 28 février, un jour pluvieux. Dix hommes de la Marine débarqua dans ce paysage désolé et ne voulait qu’une seule chose : la mort du pirate. A cause de la sauvagerie de la place, la Marine estima trop grand le risque que représentait Ken. Ils arrivèrent à un accord : ils ne tueraient pas Kimitsu si le pirate se rendait. Et c’est ce qu’il se passa, à une chose près. Ils avaient attaché « le démon » au grand cerisier, le lieu de rencontre des deux tourtereaux et le lieu où ils allaient se séparer… à jamais. Les pétales tombaient maintenant autrement qu’avant et arboraient une couleur bleue grise. Même le cerisier pleurait pour eux. Attaché, il fermait les yeux : il se rappelait de chaque moment avec sa bien-aimée. Chaque joie, chaque peine, chaque sentiment éprouvé…tout. Ces hommes étaient prêts à tout pour le tuer, donc autant mourir maintenant.Des coups de feu, des balles, des taches de sang. Ils avaient tué… mais pas la personne visée. La jouvencelle s’était interposée, avait reçu les balles et… l’avait sauvé. Il se libéra de ses chaînes, pour porter dans ses bras le corps déchu. Elle, avec son charme éternel aux yeux de l’adolescent, prononça ses dernières paroles sous les yeux étonnés des hommes de la Marine, et sous les yeux horrifiés de la personne qu’elle avait aimé : « Je t’aime ». A ces mots, on entendit un cri surhumain, un cri de bête sauvage, comme un accord de guitare déchaîné. Le kimono que Ken portait fut réduit en cendres, la marque rouge brûlait de mille feux, ses yeux virèrent au rouge et ses cheveux au gris pâle. Jamais il ne s’était énervé d’une pareille manière et contrairement à d’habitude, il se contrôlait parfaitement. Et les adversaires tremblaient, tremblaient de tous leurs membres. Tellement tremblants qu’ils ne purent tenir leur arme et ne purent bouger. Personne ne voulait combattre ce monstre à la marque enflammée : ce dément allait tous les tuer ! Tous autant qu’ils sont ! Personne ne pouvait plus bouger, ressentir ou même penser à autre chose que lui. Tous ne pensaient qu’à une seule chose : ils avaient devant eux un démon ! Ragnarok, Last Judgement, Lucifer, Satan, The Death, Nightmare, tous les noms d’ignominies défilaient dans leur tête.Il courut vers le premier, donna un coup de genou au ventre. Recroquevillé, son adversaire reçut ensuite un uppercut. Puis, Ken lui arracha littéralement le cou à mains nues et projeta le reste du corps sur la cabane, qui se brisa. Il lança la tête arrachée sur un autre : le sang l’aveugla et il tomba à cause du choc. Ken lui sauta dessus et arrachait ses entrailles. Il se leva et au suivant. Il fit un balayage et attrapa la jambe du corps qui était encore dans les airs, puis il tourna et lança la victime sur une planche de bois acérée des restes de la cabane. Littéralement embrochée. La jambe lui étant restée en main, il s’en servit comme batte de baseball et se servit de la tête de la victime transpercée comme balle. La tête vola sur l’arbre et explosa à cause du choc. Au suivant. Au quatrième, il tordit le corps en deux. Ce dernier se déchira et il roua de coups la partie haute jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il sépara les deux jambes et s’en servit comme batte pour plaquer deux autres contre un arbre et, force de coups et d’impacts, il ne resta de leur corps qu’une mare de sang. Il donna un coup de poing ventral, ce qui projeta le premier corps sur un deuxième. Les deux à terre, il en prit un pour frapper l’autre jusqu’à l’état de bouillie humaine. Il frotta le neuvième contre le sol et, lorsqu’il ne resta qu’un lambeau de peau, il arracha le cœur du dernier pour le lui faire avaler puis brisa la tête du malheureux. La pluie se chargeant de laver ce gâchis, il retrouva son état normal et tomba au sol.

Le lendemain, c’est-à-dire le 29 février, il enterra sa douce au pied du cerisier et y accrocha un portrait d’elle. Il sourit malgré lui et prononça ces paroles : « Pense à moi »…

Ce jeune homme ayant aujourd’hui 22 ans ne se rappelle pas de son passé avant 14 ans, en tout cas pas précisément. Depuis sa « remise à jour de mémoire », c’est-à-dire sa rencontre avec Kimitsu, chaque nuit lui portant conseil, donne un souvenir d’antan précieux pour reconstituer la mémoire mystérieuse de ce jeune homme et, pour être franc, qui n’est pas une vie paisible. Ne se rappelant rien de sa naissance, il ne se rappelle pas non plus de ces parents, ni de l’endroit ou la date à laquelle il est né. Il se rappelle juste… d’un orphelinat.

Dans tous ses souvenirs, l’histoire est que cet enfant a toujours été rejeté et cela, depuis son plus jeune âge. Vers environ 4 ans, il fut recueilli dans un orphelinat, endroit peuplé d’enfants à qui on redonnait le sourire ainsi qu’une nouvelle vie… sauf à lui. Tout son entourage le détestait. Non, plutôt… ils le craignaient. Depuis son arrivée, les gérants ne comptaient plus aucun autre enfant rentrant : de deux choses l’une, soit c’était un pur hasard, soit il était trop préoccupé par ce « démon ». Bref, aucun lien avec cet enfant du diable sauf une seule personne. Le nom de cette personne est encore inconnu à Ken mais son apparence, quant à elle, il s’en souvenait : c’était un homme de taille moyenne et semblait mince. Les cheveux de l’inconnu brillaient comme le soleil qui éclairait chaque jour le monde de son puissant pouvoir et ses yeux étaient étrangement dorés eux aussi, mais qui brillaient différemment : deux pierres précieuses polies, comme un éclat plus sensuel exprimant beaucoup de choses, tellement de sentiments. Il fut le seul à l’accueillir, lui, dans se grande toge qui variait de couleur chaque jour, avec son sourire éternel, et ce jusqu’à ce que son protégé eut 8 ans. Pendant tout ce temps, Ken connut plusieurs choses différentes, comme chaque enfant qui découvrirait le monde à cet âge mais, lui, c’était d’une autre manière qu’il voyait le monde car c’est sous ses aspects les plus effrayants que la vie lui fut montrée. Plus cet homme s’occupait de lui, plus le reste du monde haïssait son protégé, mais toujours il le protégeait. Ken vit beaucoup de monde se battre, pour le tuer, pour tuer son père adoptif, pour de l’argent… Bref, pour tout et n’importe quoi. Mais à chaque fois, il enregistrait les informations. Une nuit pluvieuse, tout l’orphelinat voulut tuer le démon. Pourquoi ? Il ne s’en rappelle pas. Son père adoptif finit par le jeter à l’eau pour le protéger et l’enfant comme dernier souvenir avant le coma des flots avait vu des taches de sang et… une mèche dorée.

Pour la suite, Ken ne s’en rappelle plus, enfin sauf vers 9 ans c’est-à-dire un an plus tard. Tout ce dont il se rappelle n’était pour une fois pas humain, c’était… animal.

Sous la sécheresse torturante de l’astre solaire, sur la terre des sables mouvants et volants, arriva ce jeune enfant. Très vite il s’habitua à chasser, pêcher… Bref, une vie primitive. Il tuait animal par animal et se battait avec toute la faune tout les jours. Mais lorsqu’il fut dans l’embarras, quelqu’un le sauva : un loup. Mais ce n’était pas un loup ordinaire, c’était un loup bleu. Admirant les efforts de cet enfant, il le recueillit et lui apprit à vivre animalement mieux que n’importe qui. De rudes épreuves furent présentées au gamin aux cheveux bleus mais ils les surpassaient toutes, tant bien que mal, car il avait à présent quelqu’un à suivre, quelqu’un qui avançait toujours, quoi qu’il arrive et Ken rêvait de rattraper le talent de cet animal. Et d’ailleurs, c’est seulement après 4 longues années d’épreuves quotidiennes que finalement l’élève dépassa le maître. Agilité, adaptation, force : du talent à l’état brut. Le loup, voyant tous ses talents, le chassa, estimant qu’il n’avait plus rien à apprendre à ce petit, mais il était un peu triste de quitter ce qui fut presque sa progéniture. Mais les ennuis arrivèrent très vite : la faune avait toujours une dent contre cet humain et dans une rage folle attaquèrent cet enfant du diable. Ken fut contraint de courir jusque… la zone que son maître lui avait interdit, une région où même les sables veulent la peau de l’imprudent qui voulait s’y aventurer. Mais pas le choix : il courut vers cette zone et entraîna avec lui la plus grande partie des animaux. Et ce qui devait arriver arriva : tous furent pris dans la tornade de sable qui allait tous les tuer en les enfouissant sous terre, mais Ken fut dans la dernière phase projeté très loin par le loup qui l’avait élevé et qui s’était sacrifié pour le sauver. Il atterrit dans l’océan qui, encore et toujours, l’amenait vers la nouvelle île qui l’attendait, celle où Kimitsu l’avait rencontré.

Ken pensait à tout ça, et se demandait s'il devait dire "Tant de souvenirs" ou "si peu de souvenirs" : les deux convenaient. Il releva la tête pour regarder le ciel azur et si clair. Kimitsu le voyait-il ? Il n'en doutait pas une seule seconde. Un bel oiseau rouge et long comme un phénix passa alors devant ses yeux. Pouvoir être assez libre afin de voler rejoindre celle qui l'avait aimé et qu'il avait aimé réciproquement... L'idée lui vint alors de devenir pirate : libre de naviguer sur le bleu des mers, il pourrait donc profiter de cette magnifique réalité, pouvoir voler de ces propres ailes. Et puis, depuis la mort de Kimitsu, il détestait la Marine comme la peste. Etre pirate était donc parfait. Mais à quel poste ? Kimitsu lui ayant dit de tuer un minimum, pas bretteur. Il ne sait pas naviguer, ni soigner, ni réparer... Et le haut du mât n'est pas très confortable. C'est alors que l'idée d'être cuisinier lui parvint : il aime manger et faire plaisir aux gens. C'était donc parfait. Plein d'ambition il se lança contre le destin qui lui faisait face... mais avait besoin de cours.

Pour éviter tout malentendu, il se rua à la ville afin d'acheter différents aliments variés et... improvisa. Ayant vu comment Kimitsu faisait cuire des aliments, il l'imita en allumant un feu avec des bouts de bois, et testa. Il nota ses réussites et ses fiascos pour chaque combinaison d'aliments, ce qui fit passer de longs mois coûteux à Ken : l'argent de Kimitsu s'épuisant à cause des expériences. Puis, au bout de 6 mois, sut cuisiner presque parfaitement. Pour achever sa formation, il courut voir le cuisinier le plus célèbre de la ville : Don Augusto. Il était légèrement grand, avec sa toque, mince et élancé dans son habit de cuistot. Son regard noir était perçant et il avait une longue barbe noire fine : voici le Don Augusto. Ce dernier après avoir vu les compétences du jeune cuisinier, frétilla sa barbe (un tic), rechigna un peu mais accepta : il ne savait pas utiliser les outils de cuisine, mais savait marier subtilement les saveurs. Il passait d'heureux moments avec le sarcastique Augusto, mais le chef savait apprécier le talent. Et c'est ainsi que s'acheva l'année des 22 ans du jeune homme. Après sa formation, il remercia le frétilleur de barbe, puis s'en alla là où le vent le conduira...


Voici, j'ai repris toute l'histoire ici. Désolé pour le retard.
Merci Franky !

Hep, hep, hep, mon p'tits gars,

Ton personnage est beaucoup trop jeune pour être pirate et voguer sur les mers périlleuses du monde de One Piece.
J'ajouterai en disant que ton histoire consiste en une succession de posts RP et ce n'est pas ça qu'il faut faire. Il n'est pas censé y avoir de dialogues dans cette partie, cela doit être entièrement biographique, s'élargissant sur toute la vie de ton personnage et non sur quelques moments en particuliers.

Voici, j'ai repris toute l'histoire ici. Désolé pour le retard.
Merci Franky !

Voili, voilou ! J'ai fini de tout rectifier !

Franky--> Désolé, je t'ai remercié deux fois. Pardon.
Chopper--> Je croyais que tu parrainais déja quelqu'un ? Merci, mais je vais essayer de me débrouiller tout seul. Ne le prends pas mal, mais je vais essayer de faire comme je peux..

Nouvelle édition faite avec de moins en moins d'inspiration : désolé je n'ait vraiment trouvé que ça. J'espère que c'est "validable".

Mais mon personnage, avec sa formation, a pu devenir cuisinier et c'est devenu sa priorité car il ne veut pas se battre souvent. Ce qui fait qu'il a reçu les deux formations mais n'en utilise qu'une seule.